15 juin 2021 • FED Legal • 2 min

2010-2020 : en dix ans tout a changé ! Le monde est devenu franchement plus numérique, les concurrences diverses se sont accrues, la technologie est partout, l’information plus accessible... Pour finir sur une pandémie et une situation incroyable.
Alors, tout a changé pour le recrutement en dix ans, et tout change encore en 2021 ? Éclairage avec un recruteur averti.

Ian de Bondt a répondu aux questions de Village de la Justice. 


En matière de recrutement comme ailleurs, nous répond Ian De Bondt, “ceux qui sont entrés en 2020 et dans la crise avec des méthodes dépassées, sont très impactés.2020 est un révélateur, la sélection est et sera sévère, mais sans disruption nouvelle pour le recrutement. Le monde d’après ne sera pas révolutionné, on ne va pas passer à 100% d’intelligence artificielle : celle-ci ne fait pas de conseil, de feedback sur les recrutements, n’anime pas un réseau…”

Alors, quelle est la vraie nature du changement ? 

“La valeur du recruteur professionnel reste la même. Là où la technologie et l’innovation interviennent, c’est sur la pré-identification des profils, où il n’y a pas de valeur dans les processus” (NDLR : au sens pas de grande différence entre les recruteurs).

Et pour les organisations du travail ? 

“Je n’envisage pas qu’il y a aura d’importantes différences de mode de travail dans un avenir “post-covid” ; les gens ont vraiment besoin de se voir, et il n’est pas très crédible de penser couper durablement les relations réelles, par exemple dans le recrutement.

Sur le fond du travail du juriste, tout dépend d’où l’on part. Pour certains un jour de télétravail par semaine est une révolution, pour ceux qui sont agiles et “numériques”, ça ne sera pas une évolution extrême. De toute façon le travail à distance massif n’est pas une demande des recruteurs.

"Il n’y a pas de demande de juriste "100% distant ou télétravail", sûrement pas en cabinets d’avocats, et peu également dans les entreprises.”

Le gros du marché de recrutement n’est pas encore tourné vers l’innovation, les recruteurs du Droit sortent encore peu des sentiers battus sur les expertises qu’ils demandent (alors que dans d’autres secteurs comme la Tech il y a davantage d’ouverture sur les profils). Il n’y a pas de demande de juriste "100% distant ou télétravail", sûrement pas en cabinets d’avocats, et peu également dans les entreprises.”

En 2021, le candidat juriste ou avocat doit-il adopter de nouvelles attitudes en recherche d’emploi, de nouveaux outils ?

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